Frequently Asked Questions / Foire aux Questions
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Les besoins diffèrent selon que l’on projette essentiellement de l’image informatique (tableurs, présentations, textes…) ou bien de la vidéo.
Étant donné la différence des contenus multimédias que vous projetez chez vous ou en entreprise, les solutions qui existent varient énormément et s’adaptent à tous les budgets.
La résolution ou définition d’une image correspond au nombre de pixels qui constitue la matrice d’une image. Elle s’exprime par convention par la formule ( a x b ) où a représente le nombre de pixels en fonction de la largeur et b le nombre de pixels en fonction de la hauteur. Plus la résolution est élevée, plus l’image sera précise.
Pour un usage professionnel, on se tournera vers les résolutions d’image suivantes :
- VGA ( 640 x 480 )
- SVGA ( 800 x 600 )
- XGA ( 1024 x 800 )
- WXGA ( 1280 x 800 )
- WUXGA ( 1920 x 1200 )
Pour un usage personnel ( en home-cinéma ), on privilégiera ces résolutions :
La distance d’assise est tout simplement la distance entre vous et votre écran. Afin de profiter de la meilleure image possible, certaines recommandations ont été mises en place par la SMPTE et THX. Ces recommandations varient en fonction de la qualité de votre signal bien évidemment.
Quand on est face à une image projetée, l’angle de visionnage est important afin de ne pas perdre en définition.
Par exemple, pour des images Full HD (1080p), THX recommande de se placer avec un angle de vision de l’écran compris entre 26° et 40° :
– A 40°, le spectateur sera placé à une distance de 1,37 fois la base de l’image
– A 26°, le spectateur sera placé à une distance de 2,17 fois la base de l’image.
Donc pour une base d’écran de 2m, la distance minimale se situera à 2,74m et la distance maximale à 4,34m.
Étant donné les récents progrès faits en matière d’image ainsi que l’apparition de solutions grand public. On peut noter que pour apprécier des résolutions comme la 4K, il faudra se rapprocher significativement de l’écran.
On peut compter un rapport de 1,2 ou 1,4 de recul du spectateur par rapport à la base de l’écran pour de l’UHD.
Plus votre écran de projection est large, plus votre projecteur devra être puissant (lumens). Ceci afin de développer une qualité de visionnage satisfaisante.
Tous les projecteurs ou objectifs de projecteurs ont ce qu’on appelle un ratio de projection. C’est à dire qu’en fonction de la taille de votre écran par rapport à la position de votre vidéoprojecteur, l’image projetée sera bien ou mal réglée. Si elle est bien réglée, le ratio est respecté.
Afin de respecter ce ratio, il faut déterminer en amont la taille de votre écran, le modèle de projecteur/objectif et/ou la distance entre votre écran et votre projecteur. Une fois les paramètres réunis, on procède au calcul et à l’installation.
Par exemple : Le SONY VPL-VW360ES a un ratio de projection compris entre 1,38 et 2,83.
On souhaite projeter une image de 2m de base.
Il suffit ensuite de multiplier la largeur de l’image par le(s) ratio(s). On obtient la distance à partir de laquelle et jusqu’à laquelle on pourra placer le projecteur : de 2,76m jusqu’à 5,66m.
Il faut ensuite bien vérifier que votre projecteur ait une puissance suffisante pour ne pas subir de pertes de lumière à distance élevée.
Sur la plupart des projecteurs milieu de gamme, on peut trouver les fonctions Lens Shift et Keystone.
Le Keystone (ou correction trapézoïdale) est une fonction qui permet de corriger la déformation sur les côtés de l’image si le projecteur se trouve plus bas ou plus haut que la zone de projection. De nombreux modèles actuels prennent en charge la détection et le paramétrage de la fonction Keystone de manière automatique. Malheureusement, cette fonction ne suffira certainement pas à résoudre un problème de positionnement, mais couplée au Lens Shift qui agit directement sur le bloc optique, votre installation aura tout pour fonctionner correctement et ceci, quelles que soient les dimensions de votre pièce..
Le Lens Shift permet de recentrer votre image. Certains projecteurs ne peuvent recentrer l’image que sur un axe quand d’autres permettent un recentrage aussi bien horizontal que vertical. Plus son amplitude est grande, plus cela vous offre de liberté en ce qui concerne le placement de votre projecteur.
Il peut être intéressant de placer votre vidéoprojecteur dans une niche. Cela permet de réduire le bruit de fonctionnement de ce dernier et l’espace alloué. Cependant, beaucoup de projecteurs ont des systèmes d’aération placés sur le côté ou sur la face arrière. Attention donc aux risques de surchauffe, qui peuvent entraîner une déformation de l’image ou pire, endommager des composants.
Tout dépend de l’espace dans lequel vous allez installer votre système son… Il s’agit de prévoir et de définir à l’avance les problématique inhérentes à votre pièce. Il faudra bien faire attention à choisir des enceintes dont la puissance est adaptée à des locaux de taille limitée. Par exemple, si vous souhaitez installer votre matériel dans une petite pièce (10-15m2).
En général, cela implique des enceintes de taille plus réduite. Cela afin de limiter la dispersion des basses fréquences, très envahissantes et désagréables à l’écoute si non maîtrisées. Cela serait évidemment une gêne pour vous (et pour vos voisins). Sachez aussi qu’en conséquence du diamètre de son boomer, il sera très difficile voire impossible pour une enceinte bibliothèque de diffuser des fréquences en dessous de 35Hz.
Si l’on possède un grand espace à sonoriser (+ de 40m2), on se tournera en revanche vers des enceintes plus imposantes et plus puissantes. Des colonnes avec une réponse en fréquence dans le grave plus détaillée seront plus adaptées. En effet, dans des cas comme celui-ci, il faut bien prendre en compte l’atténuation que subit le signal avant d’arriver aux oreilles de l’auditeur en fonction de sa position d’écoute.
Attention, ce n’est pas parce que vous avez de plus grosses enceintes que votre son sera meilleur. En effet, il vaudra mieux choisir de petites enceintes, bien équilibrées dans les médium et les aigus. Quitte à compléter leur manque de punch avec un caisson de basses. Dans un local réduit, on s’assurera donc de sélectionner des enceintes plus petites mais de bonne qualité.
Comme peu de pièces ont le privilège de subir une correction acoustique, il est donc recommandé d’adapter le mieux possible son système d‘écoute au local dans lequel on veut profiter de sa musique, de ses films ou de ses jeux.
L’acoustique d’une pièce est autant responsable de la qualité du son que votre matériel lui-même.
C’est pourquoi il est essentiel de bien cerner les problématiques liées au son dans votre pièce. Si l’espace ne possède pas de surface capable d’absorber les ondes sonores (une pièce complètement vide par exemple), ces mêmes ondes vont rebondir contre les cloisons et mettre un temps important à disparaître. L’auditeur percevra donc le son direct mais aussi ses réverbérations, ce qui aura pour effet de rendre l’écoute imprécise. Dans une telle pièce, il sera compliqué de comprendre son interlocuteur, en particulier si le bruit ambiant est important.
Dans une pièce où les surfaces sont couvertes d’un matériau absorbant, les ondes sonores réfléchies disparaissent beaucoup plus vite. L’intelligibilité y est donc grandement renforcée. De plus, le niveau sonore général de la pièce s’en retrouve diminué.
Le son qui y est diffusé apparaît donc meilleur.
Chaque matériau possède des propriétés d’absorption qui lui sont propres. Nos panneaux absorbants large bande sont fabriqués par nos propres soins. Ils possèdent des propriétés acoustique exceptionnelles qui vous permettent d’améliorer l’intelligibilité au sein de votre espace. En plus de cela, ils ont une fonction décorative qui leur permet de s’intégrer harmonieusement à tout type d’installation. Il existe plusieurs types de dispositifs permettant d’améliorer l’acoustique d’un lieu, l’un d’eux est le diffuseur. Un diffuseur permet de diffuser un grand nombre de fréquence tout en réduisant l’énergie acoustique de l’onde réfléchie dans l’objectif d’améliorer l’homogénéité du son.
En clair, un diffuseur placé derrière vous lors de votre séance cinéma vous offrira plus de clarté dans l’image sonore, particulièrement dans les dialogues, et moins de fatigue auditive.
Un mobilier sur-mesure permet de s’affranchir partiellement des contraintes de votre pièce. Ainsi, vous pouvez composer selon votre espace afin d’intégrer au mieux tous les appareils de votre installation.
Rien de mieux que de vrais fauteuils de cinéma pour profiter de vos séances cinéma à la maison. Il existe nombre de fournisseurs proposant des produits dans toutes les gammes de prix. Certains fabricants proposent même des fauteuils et canapés motorisés. Afin que vous puissiez régler tous les détails de votre assise pendant la séance cinéma.
Les platines de connexions (plus communément appelées borniers) sont très pratiques. Spécialement si vous ne voulez pas voir des câbles courir partout. Pour assurer leur intégration dans votre installation, il est préférable de prévoir leur disposition à l’avance. Ces platines de connexion vous permettent de moduler le placement de vos appareils. Elle vous permettent également de recharger vos différents dispositifs et d’offrir une solution esthétique aux problèmes de câbles. Entièrement modulables, vous pouvez y installer tous les connecteurs dont vous avez besoin (alimentations secteur, prises USB, ports HDMI, entrées et sorties audio, vidéo, etc..).
Les récepteurs regroupent aujourd’hui nombre de fonctionnalités qui les rend extrêmement modulables. Il y a donc plusieurs critères à prendre en compte afin de sélectionner au mieux l’amplificateur qui vous conviendra.
Tout d’abord il s’agit de la puissance délivrée : la norme de référence en la matière est la norme RMS. Cette valeur correspond à la puissance moyenne que votre ampli pourra fournir. On aura tendance à choisir une valeur en Watts RMS confortable par rapport à la puissance délivrable d’une enceinte.
Vient ensuite l’impédance : idéalement, l’impédance d’entrée de vos enceintes doit être la même que l’impédance de sortie de votre amplificateur. Cependant, la plupart des amplificateurs en vente actuellement sont conçus pour fonctionner avec des enceintes d’impédance inférieure. Attention malgré tout à ne pas pousser votre amplificateur dans ses limites. En effet, il existe un risque aussi bien pour l’ampli que pour vos enceintes.
On évitera donc de connecter des enceintes 4 Ohms sur une sortie d’ampli à 8 Ohms car en théorie, la puissance de sortie sera doublée.
Toutefois, dans la plupart des cas, une distorsion se fera entendre avant tout incident matériel.
Le choix d’un amplificateur se fait avant tout en fonction de l’utilisation de votre installation. Dans le cas d’un système Hi-Fi, la puissance est moins primordiale que pour un système Home-Cinéma.
En effet, on voit parfois des amplificateurs à forte puissance pour des prix dérisoires et à l’inverse, des amplis de faible puissance à des prix exorbitants. Ce qui nous amène a une conclusion : la puissance n’est pas fonction de la qualité d’un amplificateur.
Certains amplis à tubes notamment délivrent des puissances relativement modestes par rapport à certains amplis à transistors mais le son qui en ressort est néanmoins beaucoup plus puissant en terme de « ressenti ».
Il existe un bon indicateur de la qualité de construction d’un amplificateur, c’est le rapport puissance-impédance.
Si la puissance annoncée en 8 Ohms représente la moitié de celle annoncée en 4 Ohms, il y a de bonnes chances pour que vous soyez en possession d’un amplificateur de très bonne facture.
L’autre paramètre à prendre en compte dans le choix d’un amplificateur est le nombre et le type d’entrées/sorties. Vous pouvez choisir un amplificateur stéréo pour une utilisation audiophile dans un système classique avec deux enceintes. En revanche, pour une utilisation Home-Cinema, il faudra sélectionner des systèmes d’amplification intégrant plus d’entrées/sorties. Ceci afin de pouvoir alimenter tous vos hauts-parleurs et aussi afin de récupérer les signaux venant de vos différents appareils de lecture.
La nouvelle génération d’amplificateurs home-cinéma porte désormais le nom de récepteurs A/V. En effet, ces appareils combinent tellement de fonctionnalités qu’il deviennent alors la pièce maîtresse de votre installation. Un récepteur A/V traite tous les signaux émanant d’appareils de lecture comme un lecteur Blu-Ray, une console de jeux, une platine vinyle et les distribue aux systèmes de diffusion adéquats…
Il est aussi important de se renseigner sur les fonctions annexes de votre ampli. Elles sont de plus en plus nombreuses grâce aux innovations des différents constructeurs. Un amplificateur/récepteur A/V sera par exemple beaucoup plus polyvalent qu’un ampli 2 voies.
Il convient donc de faire son choix par rapport au type d’installation que vous souhaitez aménager.
Sur les nouveaux amplificateurs home-cinéma (qu’on appelle aussi récepteurs), on peut observer l’apparition de nouvelles fonctions comme le Multiroom. Le concept est de centraliser la diffusion de vos sources audio dans un seul appareil afin de pouvoir les diffuser dans toutes les pièces de votre maison, simultanément ou non. Voici donc un système modulable capable de transporter des fichiers en haute définition et tout cela sans fil.
Pour profiter de ce système, il vous faudra toutefois des enceintes compatibles Multiroom. Ou bien il faudra utiliser un hub dont vont dépendre toutes les enceintes. Tous les systèmes Multiroom fonctionnent via une application en fonction de laquelle il est possible de configurer le couplage d’enceintes en système stéréo, 2.1 et même 5.1.
La plupart des amplificateurs/récepteurs intègrent aujourd’hui une fonction réseau qui leur permet de contrôler tous les éléments de votre système. En terme d’adaptabilité, c’est une révolution : le récepteur devient la pièce maîtresse de votre installation et est capable de traiter des signaux audio, vidéo et numériques.
Il existe un protocole réseau développé par la DLNA (Digital Living Network Alliance) qui permet de partager du contenu audio, vidéo ou photo au sein d’un même réseau domestique. Lorsqu’ils sont reliés au même réseau, les périphérique DLNA se reconnaissent les uns les autres grâce au protocole Universal Plug & Play (UPnP). Cela signifie que votre téléviseur HD connecté reconnaîtra sans peine et saura lire le signal HD provenant de votre lecteur Blu-Ray par exemple.
La transmission est dite « Lossless ». Ce qui signifie que les fichiers ne sont pas compressés ni altérés. C’est un point essentiel pour une qualité d’écoute audiophile ou pour un visionnage en haute définition.
Chaque périphérique a une ou plusieurs fonctions au sein du réseau. On peut distinguer plusieurs rôles :
Le serveur ou DMS qui peut partager ses contenus multimédias sur le réseau. Par exemple un NAS, une box Internet, un smartphone, une tablette, etc…
Le lecteur ou DMP qui est capable de consulter et de lire le contenu d’un périphérique DMS (serveur).
Le diffuseur ou DMR qui est capable de recevoir un flux de données (audio, vidéo, photo) et de le lire immédiatement.
Le contrôleur ou DMC qui est capable d’envoyer des commandes au serveur (DMS). Cela afin que celui-ci stream du contenu multimédia vers un diffuseur (DMR).
Pour mettre en place un serveur DLNA chez vous, la méthode la plus confortable est d’utiliser un NAS.
En effet, il dispose généralement d’une capacité de stockage très importante et supporte une grande variété de formats multimédia. Vous pouvez également utiliser un ordinateur sur lequel il faudra installer soi-même un logiciel dédié comme Serviio ou Kodi. Ils vous permettront de partager vos fichiers directement depuis votre ordinateur. La dernière option concerne votre box Internet qui intègre généralement un serveur DLNA UPnP. Vous pouvez l’activer dans les menus de configuration. Il suffira ensuite de connecter un disque dur à votre box. Puis vous pourrez envoyer les fichiers multimédias de votre disque dur à vos différents appareils. Sachez cependant que les formats supportés sont parfois limités.
La solution la plus pratique pour contrôler vos appareils, vous l’avez déjà.
Il s’agit en effet de votre smartphone ou de votre tablette. Il existe aujourd’hui nombre d’applications qui permettent de contrôler un serveur DLNA. La plupart des constructeurs de télévisions ou d’amplificateurs pour ne citer qu’eux, utilisent des applications dédiées, chacune ayant ses fonctionnalités propres. L’idée est de pouvoir accéder à des services de streaming en ligne comme Netflix ou Spotify, de contrôler sur quel appareil on veut diffuser du contenu ou bien de créer des scénarios.
La configuration d’un scénario consiste à paramétrer un certain nombre de commandes afin qu’un seul bouton contrôle l’ensemble des actions demandées. Par exemple, vous souhaitez regarder un film sur votre système home-cinéma. Le scénario « home-cinéma » lancera les différentes commandes qui vous permettront de profiter de votre programme en toute sérénité : allumer le vidéoprojecteur, faire descendre votre écran, allumer l’amplificateur, baisser la luminosité de la pièce, fermer les stores électriques, augmenter le chauffage…
Les possibilités sont infinies et c’est vous qui les définissez.
La domotique consiste à automatiser les actions des équipements dans un bâtiment. Elle a de nombreuses utilisations différentes afin de proposer des solutions utiles à tous.
Tout d’abord, la domotique implique une notion de confort. En effet, grâce à la création de scénarios, vous automatisez plusieurs actions. La commande à distance vous permet de contrôler tous les paramètres de votre habitat. Vous ne vous déplacez plus, ce qui vous permet de gagner du temps sans rien faire. De plus, au lieu d’utiliser les nombreuses commandes de chacun de vos équipements, tout se trouve rassemblé sur un seul et même écran : vous avez le contrôle.
Ensuite, la domotique représente un sérieux atout en terme de sécurité. Il suffira par exemple de commander à votre système d’alarme d’allumer votre télévision à volume maximum ou de prévenir les services de police en cas de cambriolage. Vous pouvez aussi programmer la commande d’allumage de certaines lampes à intervalles pour simuler une présence dans votre maison. Il est aussi possible d’installer un système de caméras afin que vous gardiez toujours un oeil sur votre maison, même à 1000 km de là.
Enfin, la domotique permet aussi une meilleure gestion de l’énergie grâce à des outils de mesure connectés.
Vous pouvez par exemple installer des détecteurs de mouvements avec sonde crépusculaire. Ils allumeront uniquement les lampes dont vous avez besoin tout en adaptant la luminosité de votre éclairage à la lumière ambiante. Il est possible d’adapter le chauffage de chaque pièce pour un plus grand confort et de plus importantes économies d’énergie. Les capteurs thermiques vous donnent toutes les informations sur votre maison dont vous avez besoin. Quand vous quittez votre domicile, vous pouvez aussi choisir d’éteindre tous vos appareils. De cette manière, pas de consommation inutile d’énergie. De plus l’automatisation des processus aboutit aujourd’hui à une gestion énergétique de plus en plus perfectionnée. La ventilation, l’intensité lumineuse, l’isolation, la production et le stockage d’énergie, peuvent tous être assistés par la domotique pour dépenser le moins possible d’énergie.
Au cinéma et en vidéo, le format d’image désigne en fait le rapport largeur/hauteur d’un écran ou d’une image donnée. Ce facteur indique les proportions du rectangle d’affichage et par convention, il est exprimé sous la forme d’une fraction, séparée par deux points, du type L:H.
Il existe une grande variété de formats d’image :
- 4:3 ( 1,33:1 )
- 16:9 ( 1,78:1 )
- 16:10 ( 1,6:1 )
- CinemaScope 2,39 ( 2,39:1 )
- Il en existe encore beaucoup d’autres mais ceux ci sont les plus courants…
Le format 4:3 est le format télévision classique, si l’on souhaite par exemple projeter une image en 4:3, un projecteur de définition SVGA suffira amplement. Une définition plus élevée n’amenant pas un gain significatif de qualité d’image.
Le format 16:9 est le format cinéma le plus largement adapté dans le monde aujourd’hui en raison de l’apparition de la TV numérique. Il existe encore des solutions analogiques afin de visionner ses programmes en 16:9, cependant il est aujourd’hui beaucoup plus répandu d’utiliser des projecteurs équipés d’une matrice haute définition. Les signaux HDTV, par exemple sont des signaux graphiques de très haute définition et toujours de format 16:9.
A l’origine, le CinemaScope est un procédé de prises de vue et de projections qui visait à faciliter les tournages en extérieur. Le format 2,39:1 est le format utilisé dans les salles de cinéma public. Il permet d’obtenir une image de type panorama, bien plus large que haute.
Aujourd’hui certains types d’écrans permettent une adaptabilité quant au format. Notamment grâce à des systèmes de cache ou de châssis articulé. Vous pouvez ainsi profiter de chaque programme tel qu’il a été réalisé.
Le budget de votre installation se doit de respecter un équilibre entre tous les éléments du système. Il ne sert à rien de consacrer la plupart de votre budget à un seul élément de votre installation. En effet, la qualité de votre son sera déterminée par l’élément le plus « faible » de votre système. Il sera donc beaucoup plus intéressant de choisir des appareils de qualité similaire. Cela afin d’obtenir le rendu final le moins dégradé possible.
Pour vous aider dans votre choix, voici les différentes sommes en pourcentage à allouer à chaque élément en fonction de votre budget.
On peut raisonnablement investir 40% de son budget dans des hauts parleurs, 35% dans les étages d’amplification (que ce soit un ampli/récepteur ou un combo ampli/préampli). Le lecteur (qu’il soit réseau ou bien matériel comme une platine vinyle) devrait représenter environ 15% de votre budget. Et enfin pour tout ce qui est câblage et accessoires, il faudra allouer environ 10% de votre investissement total.
Pour faire fonctionner votre télévision il faudra bien sûr la raccorder au réseau électrique. Normalement, on peut interchanger l’alimentation mais on trouve des modèles ou celle-ci est intégrée au bloc télévision. Il est alors nécessaire de trouver un adaptateur aux normes de l’endroit où vous vous trouvez si votre téléviseur n’en est pas équipé. (achat en import par exemple).
L’Ethernet est un câble de liaison informatique indispensable à la communication entre de nombreux appareils d’aujourd’hui. Utilisant un connecteur RJ45, l’Ethernet possède de nombreuses versions qui permettent le passage de plus en plus de données. Il peut alimenter des appareils et relier les différents éléments de votre installation au réseau. Grâce à lui et à des applications dédiées, il est aujourd’hui possible de contrôler ses appareils via son smartphone.
Généralement, les nouvelles télévisions sont équipées d’une carte Wi-Fi permettant de les relier sans fil à votre réseau. Elles possèdent aussi un port Ethernet qui permet de relier sa télévision au réseau/Internet via une connexion filaire. Grâce à cette mise en réseau votre TV connectée pourra lire des contenus en streaming, accéder à de nombreuses applications, etc…
La dernière norme en termes d’apparition est la connectique HDMI. Elle est capable de transmettre des signaux audio et vidéo et des signaux de commande à travers un seul câble. Elle possède donc de multiples utilisations. Cette connectique permet de raccorder par exemple une console de jeux récente, un lecteur Blu-Ray, un ordinateur, un lecteur réseau ou tout autre type de source à votre écran.
L’HDMI est le nouveau standard pour la télévision. On le retrouve sur tous les téléviseurs modernes et leur nombre d’entrées est normalement de 3, parfois 4 sur certains modèles. Pour utiliser plus d’entrées, il sera nécessaire d’utiliser un hub HDMI. Ce hub permet de connecter jusqu’à cinq appareils sur un seul connecteur. Cependant, son utilisation nécessite une commande manuelle afin de pouvoir basculer d’une source à une autre.
L’USB a imposé sa présence dans le milieu de l’informatique. On le retrouve aujourd’hui sur la plupart des téléviseurs modernes (si ce n’est tous). Les ports USB de votre télévision vous permettent d’y brancher des appareils de stockage comme une clé USB ou un disque dur. Afin de lire les contenus audio, vidéo et photo que vous y avez stockés.
L’USB fait aussi progressivement son apparition dans les salons audiophiles notamment du fait de la standardisation de cette connectique. On peut donc observer de nombreux appareil home-cinéma et hi-fi se munir de ports USB. Ceux-ci sont destinés à recharger des appareils sur batterie. Ils peuvent aussi bien relier votre ordinateur ou votre smartphone à votre DAC par exemple.
Le standard évolue au fil des années. En effet, la dernière version en date s’appelle l’USB 3.0 et permet un débit de transfert jusqu’à 5Gbits/s.
Étant donné les progrès rapides de ce type de connectiques, les constructeurs proposent désormais toute une gamme de câbles allant du plus basique au plus perfectionné.
Nous voyons les objets en 3 dimensions car chaque œil perçoit une image légèrement différente (dû à la position de chaque œil), notre cerveau combine ces deux images afin de n’en former qu’une seule qui permet de situer l’objet dans l’espace. C’est cela qui nous permet d’estimer une distance entre l’objet et notre position.
Depuis quelques années, la 3D fait son apparition dans les salons, vous pouvez ainsi profiter d’une immersion totale de votre canapé, pour une expérience comme au cinéma.
La 3D active
Il existe plusieurs techniques modernes qui permettent de visionner du contenu en 3D. La première consiste à posséder un projecteur capable d’atteindre une fréquence d’image de 120 Hertz ainsi que des lunettes actives. Au cours du visionnage, le projecteur envoie alternativement les images destinées à l’œil droit et celles destinées à l’œil gauche. Pendant ce temps, les lunettes (synchronisées sur la fréquence du projecteur) agissent en obturant séparément le verre droit ou le verre gauche. Ainsi, chaque œil perçoit une image différente à une fréquence de 60 images par seconde, cela afin de préserver la fluidité du mouvement. Les lunettes utilisées pour cette technique sont dites « actives » car elles intègrent un dispositif alimenté par batterie qui joue sur l’obturation du verre gauche et droit.
Les vidéoprojecteurs développés pour cette technique utilisent la technologie DLP Link qui permet de synchroniser automatiquement vos lunettes avec la fréquence de l’affichage. Ces projecteurs sont appelés DLP 3D et sont particulièrement adaptés pour une utilisation en jeu vidéo.
La 3D passive
La deuxième technique consiste à utiliser deux projecteurs diffusant respectivement et simultanément l’image visible par l’œil gauche et l’image visible par l’œil droit. La polarisation de chaque image projetée permet à chaque œil de ne voir que l’image voulue. Dans ce cas-ci, on utilisera des lunettes passives et un écran adapté à la polarisation de l’image. Ce procédé reste relativement cher dû à l’achat de deux projecteurs et d’un écran dédié. Nous nous concentrerons donc sur la première technique, bien plus pratique et adaptable.
Ce dont vous avez besoin
Avant de pouvoir visionner vos divertissements au format 3D, il faudra disposer d’une installation compatible et d’un contenu conçu en 3D. Il vous faudra tout d’abord une source qui permette de lire du contenu 3D. Il peut s’agir d’un ordinateur, d’une console de jeux vidéo (PS3, PS4 et Xbox One) ou bien d’un lecteur média supportant la technologie 3D. Vous aurez également besoin d’un vidéoprojecteur 3D Ready capable de projeter 120 images par seconde. En effet, la technologie 3D DLP utilise une fréquence vidéo de 120 Hertz, ce qui signifie que votre source doit elle aussi être paramétrée à une fréquence de 120 Hertz. Enfin, vous devrez disposer de lunettes 3D actives pour visualiser vos contenus en relief.
Si vous souhaitez lire des médias ou jouer en 3D via votre ordinateur, il faudra absolument disposer d’une carte graphique compatible 3D. Nvidia propose d’ailleurs des solutions spécialement adaptées aux gamers à travers la technologie 3D Vision. Sous réserve de posséder un vidéoprojecteur DLP 3D compatible 3D Vision et une carte graphique Nvidia, le joueur pourra utiliser son ordinateur comme source (le signal étant transmis via émetteur/récepteur infrarouge) afin de profiter de ses jeux (compatibles 3D) en relief et sur grand écran.
La Péritélévision (ou plus communément appelée Péritel) est une liaison analogique qui date des années 70. Elle permet de faire circuler le son et la vidéo dans un seul et même câble. Même si on la trouve encore sur certaines télévisions récentes, elle tend à disparaître en faveur de l’HDMI.
La source peut être un lecteur CD, un lecteur réseau, un ordinateur ou bien une platine vinyle. Elle est l’élément qui délivre le son à tous les autres appareils de votre installation. Comme premier maillon de la chaîne, elle se doit d’être de qualité afin que vous profitiez d’une expérience audio optimale.
La lecture doit se faire de manière stable et silencieuse. Le transport des données numériques jusqu’au convertisseur doit être optimisé de manière à ne pas dégrader le signal et à le protéger des interférences.
Si, par exemple, vous utilisez un ordinateur comme source audio, il sera recommandé d’utiliser un DAC. Le DAC remplace la carte son intégrée de votre ordinateur. Cela afin de transformer un signal numérique en signal analogique. On s’intéressera donc à la fréquence de travail et à l’échantillonnage que ce dernier propose. Plus ces valeurs sont élevées, plus la conversion opérée est fidèle au signal original.
En terme de fichiers audio, l’encodage est très important. Il est nécessaire de privilégier les formats Lossless (formats de compression sans perte comme le WAV, FLAC, AIFF…), voire HD (pour les formats audio/vidéo). Ces derniers sont tout indiqués pour une écoute audiophile.
Réservé aux systèmes Hi-Fi de faible puissance, il est très pratique car il assure un bon serrage des câbles de diamètre réduit. On l’utilise principalement sur les systèmes tout-en-un et sur les mini-chaînes.
Réservé à une utilisation Hi-Fi, il est la plupart du temps compatible avec des prises bananes (sauf dans le cas de fortes puissances). Il faut absolument respecter le sens de branchement (rouge et noir) et y raccorder des câbles hauts-parleurs.
Les différents câbles que vous allez utiliser dans votre installation méritent une attention particulière. En effet, un câble de mauvaise qualité peut dégrader de manière audible les performances de votre système audio.
Pour obtenir la meilleure qualité de son possible, veillez à utiliser des câbles en adéquation avec votre installation. Il nous semble nécessaire d’investir au moins 10% du budget total de votre système dans le câblage.
Il est recommandé de tirer des câbles le plus court possible (dans la limite du raisonnable). En raison des parasites et autres perturbations électriques qui pourraient perturber le bon cheminement du signal.
Nous recommandons aussi de bien identifier les câbles (en les numérotant par exemple). Cela afin de vous y retrouver lors de l’installation ou de l’adaptation de votre système.
Lors du choix de vos câbles hauts-parleurs, il est très important de choisir le diamètre qui correspondra à votre installation. Dans la majorité des situations, un câble de 2,5mm2 de section fera très bien l’affaire. En revanche, au delà de 10m de longueur, la résistance du câblage pourra poser un problème de perte de niveau. De même, si votre installation a pour objectif d’être très puissante, on s’orientera dans les deux cas, vers un câble de section 4 mm2.
En Hi-Fi, on peut sécuriser les extrémités des câbles grâce à des fiches banane ou fourche. Cela garantira une connexion optimale.
Les câbles vidéo d’aujourd’hui sont essentiellement numériques, en effet, ils permettent une transmission sans dégradation du signal.
Les câbles audio se composent quasiment tous de cuivre OFC (Oxygen Free Copper) ou d’argent, des métaux de qualité supérieure. Il est donc fortement déconseillé d’utiliser du câblage électrique classique pour toute installation audio. Notamment car des systèmes de filtrage installés dans les câbles électriques éliminent tout signal dépassant les 200 Hz.
Il est aussi déconseillé de faire passer vos câbles audio dans le même conduit que vos câbles de courant électrique car c’est le meilleur moyen de générer des parasites qui vont logiquement perturber le signal.
Il existe aujourd’hui des systèmes qui visent à réduire l’impact des perturbations électriques. Elles sont transmises par le courant électrique dans votre système audio. Ces filtres secteurs peuvent être intégrés à une multiprise ou bien se positionnent entre la prise secteur et l’alimentation de vos appareils.
L’utilisation d’un câble secteur audiophile (alimentation filtrée) peut aussi grandement modifier les performances de votre système. En améliorant la qualité du silence (moins de souffle), une spatialisation plus précise et une augmentation du niveau de détail due à la réduction d’un « buzz » de fond. L’UPS ou ASI en français (alimentation sans interruption) est un dispositif d’alimentation qui permet de délivrer un courant alternatif stable quoi qu’il arrive sur le réseau électrique (coupures et micro-coupures).
Le contraste s’exprime sous la forme d’un ratio « valeur en lux/1 ». Le taux de contraste n’est pas à prendre à la légère dans le choix de votre vidéoprojecteur home cinéma. En effet, c’est lui qui assure la qualité de l’image, bien plus que la luminosité.
Plus ce taux est élevé, plus la qualité de l’image sera optimale. On obtiendra notamment plus de détails dans les nuances de couleurs et des noirs plus profonds.
Il sera donc plus intéressant de choisir un vidéoprojecteur à fort taux de contraste pour une utilisation home cinéma, ceci dans l’objectif de profiter de la meilleure reproduction possible de votre média. En comparaison, un projecteur en entreprise n’aura pas besoin d’une image aussi contrastée.
Le DisplayPort est un standard permettant de transmettre des informations numériques. Elles contiennent de l’audio et de la vidéo allant jusqu’au format UHD. L’organisme à l’origine de ce format est la Video Electronics Standard Association. Elle a comme objectif de supplanter les formats VGA et DVI. Le DisplayPort est supporté par nombre de constructeurs, notamment Apple, qui l’a intégré à sa connectique Thunderbolt. Il n’est néanmoins pas très répandu sur le marché de la télévision.
Le DVI est une interface vidéo numérique. Elle permet de relier un écran ou moyen de projection à une source vidéo. Apparue avant l’interface HDMI et à l’origine destinée à une utilisation PC, le connecteur DVI est reconnaissable à sa couleur blanche. Aujourd’hui, même dans le milieu informatique, la norme HDMI a supplanté ce standard. La raison à cela : tout d’abord le DVI ne transporte pas de signal audio. En revanche, il est capable de transmettre un signal vidéo en résolution UHD (3840×2160 pixels à 30Hz). Cependant, il n’existe qu’une poignée de moniteurs professionnels hors de prix capables de recevoir un signal Ultra HD via un câble DVI.
HDR signifie High Dynamic Range. L’objectif de ce format est de se rapprocher au plus près de ce que perçoit l’œil humain. Pour atteindre ce niveau de détail dans le contraste, l’idée est d’enregistrer la scène grâce à plusieurs caméras en exposition différente. On combine ensuite les images pour obtenir une seule image naturelle et beaucoup plus précise en terme de contraste.
Le format HDR est utilisé depuis longtemps en photographie mais fait tout juste son apparition dans les installations audiovisuelles domestiques. La raison à cela ? Il faut posséder une télévision compatible disposant d’un affichage 10 bits capable de dissocier 1024 nuances d’une seule et même couleur, ce qui reste relativement cher. Les avis restent partagés sur le format HDR, notamment à cause de la saturation des couleurs qu’il peut provoquer. Heureusement, les réglages sont paramétrables en fonction du goût de chaque spectateur. Cela laisse beaucoup de liberté quant à son utilisation et en fait donc une des innovations les plus intéressantes dans le domaine de la diffusion.
Le Jack TRS (pour Tip/Ring/Sleeve) est une liaison utilisée pour les baladeurs, chaînes Hi-Fi grand public, etc… Quand il véhicule un signal stéréo. On l’utilise aussi en symétrique pour des utilisations professionnelles. Notamment dans le cas de liaisons mono entre appareils et instruments/micros afin d’éviter tout parasite.
Le local dimming est une variation de l’intensité lumineuse d’un écran de façon locale. En clair, cela permet à certaines zones de votre écran de réduire leur luminosité pour augmenter le taux de contraste. Il existe plusieurs types de local dimming en fonction de l’écran que vous utilisez.
Le OLED pixel dimming, comme vu plus haut, est la solution la plus efficace de dimming. Chaque pixel gère sa propre intensité lumineuse. On obtient des noirs parfaitement noirs et un taux de contraste infini.
Le Direct local dimming consiste à répartir la surface de l’écran en plusieurs petites zones dont l’intensité lumineuse est contrôlable. Plus les zones sont nombreuses, plus le contrôle est précis et plus le taux de contraste est élevé.
L’Edge local dimming a la particularité d’avoir ses sources lumineuses LED placées sur les bords de l’écran. Seules de grandes zones de l’écran peuvent subir un contrôle de leur intensité lumineuse. Néanmoins le contraste reste nettement plus élevé que sur une télévision sans local dimming.
Certains téléviseurs ne possèdent pas la technologie de local dimming. On peut alors utiliser des logiciels de dimming qui vont améliorer le contraste général. Cependant le résultat reste limité par rapport aux solutions vues plus haut.
Le Mini-Jack est un petit connecteur audio. Vous pouvez le rencontrer sur quasiment tous les appareils audiovisuels équipés d’une sortie audio. Cette liaison permet de transporter les deux canaux de la piste stéréo. Les fabricants de télévision ne dérogent pas à la règle et ont tous installés des ports Mini-Jack sur leurs appareils afin que vous puissiez profiter de votre divertissement avec un casque ou des écouteurs pour une utilisation discrète. Il est également possible de la raccorder à une mini chaîne ou à des petites enceintes grand public.
L’audio RCA est une liaison analogique vous permettant de transporter deux canaux audio (blanc/gauche et rouge/droit). On trouve donc ce standard dans énormément d’installations grand public.
Il s’agit d’une liaison asymétrique qui utilise une prise coaxiale. Extrêmement répandu, il est utilisé dans pratiquement toutes les installations Hi-Fi. Comme il est très sensible aux parasites, il est doté d’un blindage simple ou double et n’est donc pas du tout adapté au transport du signal sur de longues distances.
Le S-Vidéo se situe, en termes de qualité, entre le Composite et le YUV. Il s’agît d’une connexion analogique désuète. On l’utilise néanmoins pour brancher des appareils comme de vieilles caméras ou magnétoscopes (à l’aide d’un adaptateur car les nouveaux téléviseurs ne disposent plus de ports S-Vidéo).
Il existe trois types de liaisons audionumériques utilisant le format S/PDIF :
La liaison optique est une interface qui permet de transporter un signal audio en haute définition. Elle utilise des connecteurs Toslink et un câble en fibre optique. Nous vous conseillons d’utiliser cette sortie car le câble est complètement insensible aux perturbations électromagnétiques. Cela permet de récupérer un signal audio sans perte (à la différence d’une connexion RCA).
La liaison via connecteur RCA utilise un câble coaxial et transmet des informations audio compressées ou non en fonction du nombre de canaux que l’on veut utiliser.
On peut aussi utiliser une connectique Mini-Toslink utilisant la même technologie que son homologue (c’est à dire de la fibre optique). Seul le connecteur change, ici on le remplace par un connecteur type Mini-Jack avec une lentille à son extrémité.
Le Video Composite est une liaison qui s’effectue via un câble RCA jaune. A la différence du YUV, un seul câble transmet les signaux (luminance et chrominance). Il s’agit donc de la moins bonne liaison vidéo existant actuellement et ne permet pas le passage du son.
Le XLR est une liaison symétrique professionnelle très résistante aux perturbations électromagnétiques. Il peut-être utilisé sur des longueurs allant jusqu’à 100m. C’est pourquoi presque tous les appareils de studio ou de sonorisation s’équipent de ce type de câbles. Il n’est donc présent que sur les installations Hi-Fi très haut de gamme.
La connectique analogique YUV (ou Y’PbPr) est la meilleure liaison vidéo analogique à ce jour. Conçue à l’origine afin de pouvoir s’adapter au nouveau standard de la télévision couleur. Elle conserve aussi la transmission d’un signal en noir et blanc pour les télévisions plus anciennes. Le YUV utilise trois connecteurs transportant chacun une composante. La première est la luminance qui transporte un signal en nuances de gris. Les deux autres transmettent la composante de chrominance permettant ainsi l’acheminement des informations de couleurs. Il arrive que la synchronisation soit séparée. Vous vous retrouvez donc avec deux câbles supplémentaires (noir et gris).
Le YUV ne transportant pas de signal audio, il est nécessaire d’utiliser en plus une liaison RCA ou mieux, une liaison optique. Malgré son ancienneté, cette liaison peut assurer le transport d’un signal HD, et en règle générale il n’y a quasiment pas de différences visibles par rapport à un câblage HDMI.
Il existe aujourd’hui 2 technologies qui dominent le marché de la télévision :
Premièrement, la technologie LED propose des écrans LCD dont la surface de visionnage est couverte de diodes LED. Cela entraine une faible consommation énergétique ainsi qu’une durée de vie rallongée.
Dans les écrans à LED, on trouve aussi le Direct LED. Il utilise le principe du rétro-éclairage afin d’offrir une image plus intense.
L’Edge LED utilise des diodes sur les côtés de l’écran ce qui aura pour effet de réduire drastiquement l’épaisseur de votre télévision.
Enfin, la technologie QLED utilise des Quantum Dots. Ces écrans affichent une colorimétrie de 100%, ce qui veut dire que le rendu des couleurs est identique au signal d’origine. Cependant le contraste reste le point faible de ces écrans qui utilisent encore la technologie Edge LED.
Deuxièmement, la technologie OLED, qui permet à chaque pixel d’adapter sa couleur ET sa luminosité. Il n’y a pas de rétro-éclairage LED dans une télévision OLED, ce qui réduit l’épaisseur de votre télévision. De plus chaque pixel contrôle sa propre alimentation, il peut donc s’éteindre complètement, vous offrant un noir aussi profond que dans la réalité. C’est le seul écran aujourd’hui à disposer d’un taux de contraste infini et qui vous garantit donc un confort d’image inégalé.
Vos enceintes doivent être adaptées au local dans lequel elles sont installées.
Elles doivent aussi être adaptées à la puissance de votre amplificateur ainsi qu’à son impédance.
La sensibilité ou le rendement de vos enceintes est une donnée à ne pas prendre à la légère. En effet, des enceintes avec une faible sensibilité requerront un amplificateur puissant pour délivrer leur plein potentiel. A la différence d’enceintes, qui, ayant une sensibilité élevée, auront besoin d’un amplificateur de plus faible puissance pour produire le même niveau sonore.
Par exemple on choisira un amplificateur à transistor 2×80 Watts pour alimenter une paire d’enceinte de moins de 87dB de sensibilité. Et on choisira un amplificateur à tube 2×30 Watts pour alimenter une paire d’enceintes de plus de 93dB de sensibilité.
Attention cependant : les hauts parleurs à très fort rendement ne pardonnent pas le moindre déséquilibre en terme de matériel utilisé.
Pour toutes les enceintes ayant un rendement situé entre 87 dB et 93 dB, la plupart des amplificateurs actuellement sur le marché sauront délivrer la puissance adaptée.
Il existe plusieurs tailles, formes, fonctions et systèmes d’installation d’enceintes.
Les systèmes d’enceintes compactes en kit
Ils représentent une solution efficace pour les intérieurs réduits et les budgets serrés. Ces systèmes sont développés spécifiquement pour une écoute home-cinéma. Ils conviennent donc parfaitement à un premier achat dans ce domaine. En effet, ils permettent de profiter d’une expérience cinéma complète avec une intégration facilitée et un gain de place par rapport à d’autres systèmes plus encombrants. Chaque enceinte étant conçue pour fonctionner avec les autres hauts parleurs de son système, le rendu final est généralement équilibré et souvent intéressant par rapport au budget investi. On peut en trouver d’excellente facture chez les constructeurs renommés. Attention cependant, si vous n’intégrez pas de caisson de graves à votre système, il risque d’y avoir un manque de basses fréquences notable qui s’explique par la taille des enceintes.
Les enceintes bibliothèques
Ce sont des enceintes assez compactes qu’il est facile de positionner dans votre pièce en raison de leur petite taille et de leur cohérence dans la restitution des basses fréquences. Évidemment, ces enceintes ne descendent pas aussi bas que des enceintes colonnes mais sont souvent (si elles sont bien conçues) très précises dans la restitution de l’image sonore.
Les enceintes colonnes
Elles représentent un excellent rapport encombrement/qualité acoustique en raison de leur surface réduite au sol. La restitution des graves est bien supérieure à celle des enceintes bibliothèque tout en gardant une précision optimale au niveau des hautes fréquences. Leur prix est généralement supérieur à celui des enceintes bibliothèque.
Les enceintes surround
Ces enceintes, aussi appelées bipolaires ou dipolaires, sont conçues pour reproduire les effets surround uniquement en utilisation domestique. En effet, une salle de cinéma grand public utilise en moyenne 10 à 20 hauts-parleurs latéraux. Les enceintes surround reproduisent la diffusion spatiale de plusieurs enceintes classiques, vous offrant une expérience comme au cinéma.
L‘enceinte centrale
Elle représente l’élément principal de votre système de diffusion home-cinéma. En effet, elle va véhiculer de 60 à 80% des informations des pistes Dolby et DTS. Pour conserver une cohérence de l’espace sonore, on choisira une enceinte centrale disposant des mêmes technologies de haut-parleurs que les enceintes frontales. L’enceinte centrale est pratiquement toujours placée à l’horizontale.
Les enceintes Dolby Atmos
Elles ont été conçues afin de reproduire les canaux verticaux développés pour le format Dolby Atmos. Leur achat implique de posséder un amplificateur home-cinéma compatible. Idéalement, on les place au plafond mais il existe des solutions diffusant le son vers le plafond afin de le renvoyer vers le spectateur. Ces enceintes sont alors placées au sommet d’enceintes colonnes ou directement intégrées à une enceinte colonne. La plage de fréquence couverte étant similaire à celle des enceintes surround, leur gabarit reste assez compact.
Le caisson de basses
Il reproduit les très basses fréquences, il est donc pratiquement indispensable à tout système home-cinéma. Le subwoofer s’utilise généralement seul. A la différence des enceintes classiques qui, elles, fonctionnent par paire. Quand à la charge, il existe plusieurs techniques :
La charge Bass-Reflex qui permet d’obtenir un bon rendement par rapport à la puissance d’amplification. Le niveau est accentué à la fréquence d’accord.
La charge close, qui nécessite plus de puissance d’amplification et un diamètre de membrane plus important que le Bass-Reflex pour autant de rendement.
La charge par haut parleur passif qui propose une réponse étendue malgré une petite taille.
Les enceintes encastrables
Elles proposent un son de qualité, une discrétion inégalable et un encombrement minimum. La partie visible de votre enceinte est la membrane du haut-parleur ou bien la grille qui le recouvre. Il existe deux types d’enceintes encastrables :
Les enceintes in-ceiling (au plafond), très efficaces en tant qu’enceintes surround ou Dolby Atmos dans une installation home-cinéma.
Les enceintes in-wall (au mur) conviennent aussi bien à une utilisation Hi-Fi qu’à une intégration home-cinéma.
Vous pouvez positionner vos enceintes frontales et centrale derrière votre écran de projection. Attention toutefois, il est important de choisir une toile transonore micro-perforée afin de laisser passer le son et de ne pas dégrader la qualité de l’image. Il existe des enceintes spécialement conçues par les constructeurs pour s’intégrer dans des niches derrière votre écran. C’est une solution de choix pour les installations où l’espace est réduit ou bien si vous ne voulez pas voir vos enceintes.
Aujourd’hui le monde de la télévision surfe sur le numérique. C’est pourquoi les fabricants proposent de plus en plus de Smart TV. Ces TV connectées vous permettent d’avoir un accès direct à Internet via votre télécommande. Vous pouvez donc profiter de la majorité des applications disponibles comme YouTube, Netflix, VOD… Vous pouvez aussi utiliser le screen mirroring très simplement, jouer à des jeux en ligne ou bien accéder aux réseaux sociaux.
Afin de gérer toutes ces fonctionnalités, chaque constructeur mise sur un système d’exploitation. Sony, Sharp et Philips se sont tournés du côté de Google avec leur Android TV. LG utilise le système d’exploitation WebOS. Samsung préfère passer par un système d’exploitation basé sous Linux et Panasonic utilise Roku. Chaque système d’exploitation a encore ses défauts (dûs à l’émergence de ce nouveau marché) et ses qualités. Mais il ne fait nul doute que la Smart TV a un bel avenir devant elle, la différence de coût entre télévisions classique et télévisions connectées se réduisant de jour en jour.
Qui dit système d’exploitation dit processeur ! En effet les Smart TV ont donc des processeurs intégrés afin de supporter le système d’exploitation mais aussi pour améliorer numériquement le traitement de l’image. Si vous possédez un modèle 4K, le processeur permet aussi la mise à l’échelle (upscaling) de programmes HD vers la résolution 4K.
Actuellement, la taille des téléviseurs varie de 20 pouces (50cm) à 80 pouces (200cm) de diagonale, ce qui vous laisse un large choix. Sachez cependant qu’aujourd’hui, la qualité des écrans est telle que vous pouvez vous rapprocher de l’écran sans pour autant craindre pour vos yeux. La distance de visionnage adéquate correspond généralement à la diagonale de votre écran multipliée par 2, cependant, avec les télévisions HD récentes il est même possible de se rapprocher jusqu’à 1,5x la diagonale de votre écran pour profiter d’une expérience plus dynamique et plus réaliste.
Vous avez sûrement remarqué l’apparition d’écrans incurvés au cours de ces dernières années. Ce design vous offre une expérience plus immersive. Grâce à cette courbure, la distance entre vos yeux et l’écran ne varie pas, et ce, peu importe que vous regardiez le côté droit, le côté gauche ou bien le centre de votre télévision. Dans la réalité, l’écran courbe ne fera pas de réelle différence par rapport à un écran plat à moins que vous ne puissiez vous placer à une courte distance de l’écran (grâce à un écran UHD notamment).
En télévision, il n’existe pas de problème de lumière parasite. En vidéoprojection en revanche, la restitution de l’image est particulièrement sensible à son environnement. C’est pourquoi les constructeurs d’écrans proposent de plus en plus d’innovations en ce qui concerne les surfaces de projection.
Le gain
On appelle le gain d’un écran sa capacité à réfléchir ou absorber la lumière. Plus la toile réfléchit la lumière, plus son gain est élevé. Au contraire plus elle l’absorbe, plus son gain est faible.
Mais attention, le gain dépend aussi de l’angle de vision : plus le gain sur l’axe est élevé, plus il s’amoindrit lorsqu’on s’en éloigne.
Pour résumer, un écran avec un gain faible (0,7 à 1,2) sera plus adapté à une utilisation en home cinéma car il permet de renforcer le contraste dans l’image.
A l’inverse une toile avec un gain élevé sera beaucoup plus indiquée dans des endroits avec une forte luminosité ambiante comme des salles de classe ou des bureaux.
Des fabricants comme Screen Innovations ont développé des toiles pouvant absorber jusqu’à 65% de la lumière ambiante. Cela permet d’avoir des résultats étonnants dans des endroits où la projection n’était même pas envisageable quelques années auparavant.
Intégration de l’écran
Il y a aujourd’hui énormément de solutions différentes pour intégrer un écran de projection à votre intérieur.
- Il existe les écrans à cadre fixe qui, par définition, sont fixés dans votre salle de projection. Vous ne pouvez donc pas le déplacer et, à moins d’avoir un cache, il sera visible en permanence.
- Il existe aussi des écrans déroulants si vous souhaitez moduler votre intérieur et pouvoir cacher votre écran à la vue de tous. Dans cette catégorie, on peut distinguer les écrans déroulants manuels qu’il faudra donc remonter et descendre soi-même. Et les écrans déroulants électriques, qui intègrent un moteur afin de vous offrir le plus grand confort pour votre expérience cinéma.
Vous avez la possibilité d’encastrer l’écran dans le plafond afin que celui-ci devienne totalement invisible lorsque vous ne l’utilisez pas. L’installation d’un carter adapté dépend toutefois de votre plafond.
Parmi les écrans motorisés, on trouve les écrans tensionnés. Ces écrans subissent une tension à leurs extrémités afin d’obtenir la toile la plus plate et la plus tendue possible. Sur des écrans fixes, il n’est pas nécessaire d’utiliser ce procédé étant donné que la toile est tendue au maximum et ne se déroule pas. Cette option est intéressante si vous possédez un projecteur haute qualité car elle permet d’éliminer les distorsions de l’image.
Enceintes masquées
Certains écrans (fixes ou déroulants) proposent une option d’intégration des enceintes derrière votre écran afin de les cacher à la vue du spectateur, que ce soit pour des raisons esthétiques ou matérielles. La technique utilisée afin de laisser le son circuler en toute liberté à travers la toile est la micro-perforation. Il s’agit de minuscules trous percés sur toute ou partie de la toile et qui n’ont aucun impact négatif sur la qualité de la projection ainsi que sur la restitution du son, on dit alors que la toile est transonore.
Le masquage
Le principe du masquage permet à votre écran de s’adapter au format d’image du média dont vous voulez profiter. C’est à dire que vous pourrez aussi bien regarder votre film au format 4:3, 16:9 qu’au format Cinemascope 2,35. Les bords de l’écran s’adaptant à chaque format. Cela vous assure une expérience cinéma optimale. L’image projetée occupe toute la superficie de votre toile de projection quel que soit le format d’image.
Ce qu’il faut retenir, c’est que tout élément de la chaîne sonore a son incidence sur la restitution du signal.
Le système doit donc être équilibré et chaque élément de l’installation, adapté aux autres.
Il n’y a par exemple aucun intérêt à faire fonctionner un ensemble à 5 000€ avec des câbles à 2€. En effet, la qualité du signal sera plafonnée par le câble de mauvaise qualité. A l’inverse (et dans ce sens cela parait logique) il est tout aussi inutile d’acheter des câbles audiophiles hauts de gamme si vous les utilisez avec des appareils de gamme inférieure.
Il est tout aussi important de composer avec sa pièce d’écoute afin de ne pas avoir de mauvaises surprises.
Car acheter un ensemble à prix d’or n’en fait pas systématiquement le meilleur système pour votre espace.
La technique la plus utilisée dans le milieu professionnel est de monter les différents éléments de son installation dans un rack dédié.
On rassemble tous les appareils de lecture et de traitement au même endroit ce qui facilite le branchement et l’installation. Le rack 19’’ consiste en un système de baie métallique. Il répond à des standards de dimensions afin de pouvoir y monter différents modules électroniques. Sa capacité est exprimée en U (pour unité de rack), où U représente la hauteur d’une unité. C’est à dire que chaque module a en général une hauteur multiple de U. Ainsi un amplificateur de 2 U remplira un quart de la capacité d’un rack de 8 U. On dit d’un appareil destiné à être monté dans ce type d’armoire qu’il est « rackable ».
Pour ce qui est des installations home-cinéma, certains préfèrent disposer de tous les éléments de leur système à vue. Il est aussi tout à fait possible de réaliser des meubles intégrés. Sur mesure ou non, ils vous permettront de profiter au mieux de votre installation. Ce meuble pourra par exemple : supporter votre télévision, votre enceinte centrale, vos enceintes frontales, un système de lift pour votre écran ou vos enceintes, votre amplificateur/récepteur A/V, vos lecteurs (consoles de jeu, lecteur Blu-Ray, etc…)
Il peut être intéressant de placer votre vidéoprojecteur dans une niche.
En effet, cela permet de réduire le bruit de fonctionnement de ce dernier et l’espace alloué. Cependant, beaucoup de projecteurs ont des systèmes d’aération placés sur le côté ou sur la face arrière. Attention donc aux risques de surchauffe. Ils peuvent entraîner une déformation de l’image ou pire, endommager des composants.
Si vous ne disposez pas de l’espace nécessaire pour installer votre projecteur dans votre pièce, il peut être intéressant d’installer un système de support ou de lift.
Ce système vous permet de suspendre votre vidéoprojecteur au plafond (ou au mur pour les supports). Ceci afin de gagner de la place. Le support laissera votre système de projection à la vue de tous. Tandis que le support avec ascenseur permettra une intégration sur mesure, invisible et haut de gamme.
Avant de choisir votre système de support, il y a plusieurs problématiques à prendre en compte. De manière générale, le support plafond reste la solution la plus souple car il permet un placement dans l’axe et à distance optimale de l’écran.
Il faut aussi se préoccuper de la charge maximale acceptée par le support. En effet il sera plus judicieux d’installer un lift pouvant supporter plus de poids afin de ne pas
devoir changer d’accessoire si vous changez aussi pour un projecteur plus performant, donc généralement plus lourd. La plupart des supports ont un système d’entraxe réglable. Nous vous conseillons néanmoins de vérifier la distance entre les différents points de fixation de votre vidéoprojecteur afin d’éviter toute mauvaise surprise.
Pour ceux désirant une intégration sur-mesure, pratique et design de leur écran de projection, il existe des solutions adaptées. Si votre installation se trouve dans une pièce dédiée, il est possible que vous ayez besoin d’un écran fixe. Heureusement, pour ceux qui n’ont pas la place ou pas l’envie d’avoir un écran sous les yeux en permanence, la plupart des constructeurs proposent aujourd’hui des systèmes de carter à l’intérieur duquel l’écran vient s’enrouler.
Les modèles les plus perfectionnés sont motorisés et s’intègrent à votre plafond pour devenir parfaitement invisibles.
Comme pour le choix d’un projecteur Home-Cinéma, on s’intéressera tout d’abord à la définition de votre image. La définition correspond au nombre de pixels présents dans votre image. Vous l’avez compris, plus votre téléviseur possède une résolution élevée, plus la qualité de votre image s’améliore. Attention, car avec des formats de définition comme le 4K ou l’UHD, il faudra un écran de grande taille pour remarquer la différence par rapport au Full HD. En effet, sur un petit écran, votre œil ne pourra distinguer les pixels les uns des autres, à moins de vous mettre à une très courte distance de votre télévision. De plus, il existe à ce jour assez peu de médias enregistrés au format 4K. Il faudra donc attendre que ces écrans se démocratisent.
Le format 4K (ou UHD) succède aux formats Full HD et HD Ready. Il possède une définition d’image de 3840 x 2160 pixels ce qui représente 4 fois la résolution du format Full HD. Avec un téléviseur de taille importante, vous profiterez d’images beaucoup plus réalistes, plus nettes et plus dynamiques. En comparaison, le Full HD a une résolution de 1960 x 1080 et le HD Ready de 1280 x 720.
Tous ces écrans supportent les signaux HD.
La fluidité des images est définie par le nombre d’images que votre téléviseur peut afficher en une seconde. Ce taux est appelé FPS pour les écrans d’ordinateurs (Frames per Second) et se mesure en Hertz. Une télévision classique tourne à 50Hz, ce qui signifie que l’image est rafraîchie 50 fois en une seconde. Aujourd’hui, on trouve des télévisions dotées d’un panneau de 100Hz, ce qui signifie que vous profiterez du double d’images par seconde. Vos programmes seront beaucoup plus fluides.
La puissance lumineuse s’exprime en lumens ANSI, cette unité est fondée sur la perception humaine de la lumière. On peut ainsi définir la puissance lumineuse d’un vidéo-projecteur et donc son utilisation.
En clair, plus votre projecteur possède de lumens, plus il sera capable de projeter dans des endroits lumineux. Mais attention, ce n’est pas parce que votre projecteur est plus lumineux que la qualité d’image sera forcément meilleure.
Si la luminosité ambiante de votre local est importante, il faudra bien faire attention à choisir un projecteur avec une puissance adaptée. De même on choisira un projecteur différent en fonction de l’utilisation souhaitée (professionnel ou particulier).
Un projecteur de bureau devra par exemple projeter une image claire et visible de tous les coins de la pièce. Et ceci même par intensité lumineuse conséquente, sans forcément s’attarder sur la qualité de la projection. Ces projecteurs devront délivrer de 2000 à 4000 lumens (en fonction de l’éclairage de la pièce) afin d’offrir une expérience confortable pour les utilisateurs.
A l’inverse, pour une installation home-cinéma, on favorisera une utilisation dans l’obscurité la plus complète possible. On n’a donc pas besoin de projecteurs aussi lumineux que dans une installation en milieu professionnel. Une puissance lumineuse de 800 à 1600 lumens suffira amplement et délivrera une image de la meilleure qualité possible.