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Comment bien choisir son système son ?

Choisir la bonne configuration en fonction de votre local d’écoute.

Tout dépend de l’espace dans lequel vous allez installer votre système son… Il s’agit de prévoir et de définir à l’avance les problématique inhérentes à votre pièce. Par exemple, si vous souhaitez installer votre matériel dans une petite pièce (10-15m2), il faudra bien faire attention à choisir des enceintes dont la puissance est adaptée à des locaux de taille limitée.

En général, cela implique des enceintes de taille plus réduite afin de limiter la dispersion des basses fréquences, très envahissantes et désagréables à l’écoute si non maîtrisées. Cela serait évidemment une gêne pour vous (et pour vos voisins). Sachez aussi qu’en conséquence du diamètre de son boomer, il sera très difficile voire impossible pour une petite enceinte de diffuser des fréquences en dessous de 35Hz.

Si l’on possède un grand espace à sonoriser (+ de 40m2), on se tournera en revanche vers des enceintes plus imposantes et plus puissantes comme des colonnes avec une réponse en fréquence dans le grave plus détaillée. En effet, dans des cas comme celui-ci, il faut bien prendre en compte l’atténuation que subit le signal avant d’arriver aux oreilles de l’auditeur en fonction de sa position d’écoute.

Attention, ce n’est pas parce que vous avez de plus grosses enceintes que votre son sera meilleur. En effet, il vaudra mieux choisir de petites enceintes, bien équilibrées dans les médium et les aigus, quitte à compléter leur manque de punch avec un caisson de basse. Dans un local réduit, on s’assurera donc de sélectionner des enceintes plus petites mais de bonne qualité.

Comme peu de pièces ont le privilège de subir une correction acoustique, il est donc recommandé d’adapter le mieux possible son système d‘écoute au local dans lequel on veut profiter de sa musique, de ses films ou de ses jeux.

Pour quelle utilisation ?

Si la finalité de votre installation est d’écouter de la musique, le système mis en place sera très différent d’une installation home-cinéma. En effet, la musique est par standard enregistrée en stéréo, vous n’aurez donc besoin que de deux voies pour profiter de toute la qualité sonore de votre signal. De plus, il sera intéressant de rechercher des appareils spécialisés haute-fidélité afin de profiter d’une musicalité maximum.

En revanche, pour ce qui concerne le visionnage de films et le jeu vidéo, il faudra mettre en place un système d’écoute multicanal adapté si vous voulez profiter d’une fidélité irréprochable par rapport à la source, le format audio le plus largement utilisé en home cinéma aujourd’hui est le 5.1.

Dans une utilisation en 5.1, vous vous situez au centre de la pièce et êtes entourés de cinq « satellites » et d’un caisson de basse. Ce format permet une diffusion spatiale bien plus précise que le format stéréo et offre ainsi une restitution beaucoup plus immersive de l’image sonore.

Il existe d’autres formats comme le 7.1 ou 7.2 qui eux intègrent 7 canaux « satellites » et 1 ou 2 canaux LFE (caisson de basse) pour une expérience encore plus prenante.

La dernière évolution en date dans le milieu restreint des formats audio Home Cinéma est le Dolby Atmos qui utilise le format 5.1 ou 7.1. En plus de cela, le Dolby Atmos nécessite dès le mixage une technique particulière à l’intégration du son dans les jeux-vidéos. Celle-ci permet de placer des « objets sonores » dans l’espace selon leur position, leur trajet et leur traitement rendant l’expérience cinéma complètement immersive.

La source.

La source, qu’elle soit un lecteur CD, un lecteur réseau, un ordinateur ou bien une platine vinyle est l’élément qui délivre le son à tous les autres appareils de votre installation. En tant que premier maillon de la chaîne, elle se doit d’être de qualité afin que vous profitiez d’une expérience audio optimale.

La lecture doit se faire de manière stable et silencieuse, le transport des données numériques jusqu’au convertisseur doit être optimisé de manière à ne pas dégrader le signal et à le protéger des interférences.

Si, par exemple, vous utilisez un ordinateur comme source audio, il sera recommandé d’utiliser un DAC (Convertisseur Audio Numérique-Analogique). Le DAC remplace la carte son intégrée de votre ordinateur afin de transformer un signal numérique en signal analogique. On s’intéressera donc à la fréquence de travail et à l’échantillonnage que ce dernier propose (plus ces valeurs sont élevées, plus la conversion opérée est fidèle au signal original).

En terme de fichiers audio, l’encodage est très important. Il est nécessaire de privilégier les formats Lossless (formats de compression sans perte comme le WAV, FLAC, AIFF…), voire HD qui sont tout indiqués pour une écoute audiophile.

L’amplification.

Les amplificateurs regroupent aujourd’hui nombre de fonctionnalités qui les rend extrêmement modulables. Il y a donc plusieurs critères à prendre en compte afin de sélectionner au mieux l’amplificateur qui vous conviendra.

Tout d’abord il s’agit de la puissance délivrée : la norme de référence en la matière est la norme RMS. Cette valeur correspond à la puissance moyenne que votre ampli pourra fournir. On aura tendance à choisir une valeur en Watts RMS confortable par rapport à la puissance délivrance d’une enceinte.

Vient ensuite l’impédance : idéalement, l’impédance d’entrée de vos enceintes doit être la même que l’impédance de sortie de votre amplificateur. Cependant, la plupart des amplificateurs en vente actuellement sont conçus pour fonctionner avec des enceintes d’impédance inférieure. Attention malgré tout à ne pas pousser votre amplificateur dans ses limites car il existe un risque aussi bien pour l’ampli que pour vos enceintes.

On évitera donc de connecter des enceintes 4 Ohms sur une sortie d’ampli à 8 Ohms car en théorie, la puissance de sortie sera doublée.
Toutefois, dans la plupart des cas, une distorsion se fera entendre avant tout incident matériel.

Le choix d’un amplificateur se fait avant tout en fonction de l’utilisation de votre installation. Dans le cas d’un système Hi-Fi, la puissance est moins primordiale que pour un système Home-Cinéma.
En effet, on voit parfois des amplificateurs à forte puissance pour des prix dérisoires et à l’inverse, des amplis de faible puissance à des prix exorbitants. Ce qui nous amène a une conclusion : la puissance n’est pas fonction de la qualité d’un amplificateur.

Certains amplis à tubes notamment délivrent des puissances relativement modestes par rapport à certains amplis à transistors mais le son qui en ressort est néanmoins beaucoup plus puissant en terme de « ressenti ».

Il existe un bon indicateur de la qualité de construction d’un amplificateur, c’est le rapport puissance-impédance. Si la puissance annoncée en 8 Ohms représente la moitié de celle annoncée en 4 Ohms, il y a de bonnes chances pour que vous soyez en possession d’un amplificateur de très bonne facture.

L’autre paramètre à prendre en compte dans le choix d’un amplificateur est le nombre et le type d’entrées/sorties. En fonction de votre système vous pouvez choisir un amplificateur stéréo pour une utilisation audiophile dans un système classique avec deux enceintes. En revanche, pour une utilisation home cinema, il faudra sélectionner des systèmes d’amplification intégrant plus d’entrées/sorties afin de pouvoir alimenter tous vos hauts-parleurs et aussi afin de récupérer les signaux venant de vos différents appareils de lecture.

Il est aussi important de se renseigner sur les fonctions annexes de votre ampli, lesquelles sont de plus en plus nombreuses grâce aux innovations des différents constructeurs. Un amplificateur/receiver A/V sera par exemple beaucoup plus polyvalent qu’un ampli 2 voies. Il convient donc de faire son choix par rapport au type d’installation que vous souhaitez aménager.

Sur les nouveaux amplificateurs home cinema, on peut observer l’apparition de nouvelles fonctions comme le Multiroom. Le concept est de centraliser la diffusion de vos sources audio dans un seul appareil afin de pouvoir les diffuser dans toutes les pièces de votre maison, simultanément ou non. Voici donc un système modulable capable de transporter des fichiers en haute définition et tout cela sans fil.
Pour profiter de ce système, il vous faudra des enceintes compatibles Multiroom ou utiliser un hub dont vont dépendre toutes les enceintes. Tous les systèmes Multiroom fonctionnent via une application en fonction de laquelle il est possible de configurer le couplage d’enceintes en système stéréo, 2.1 et même 5.1.

La plupart des amplificateurs intègrent aujourd’hui une fonction réseau qui leur permet de contrôler tous les éléments de votre système. En terme d’adaptabilité, c’est une révolution : l’amplificateur devient la pièce maîtresse de votre installation et est capable de recevoir des signaux audio, vidéo et numériques.

Les hauts-parleur.

Comme vu précédemment, vos enceintes doivent être adaptées au local dans lequel elles sont installées, à la puissance de votre amplificateur ainsi qu’à son impédance.

La sensibilité ou le rendement de vos enceintes est une donnée à ne pas prendre à la légère. En effet, des enceintes avec une faible sensibilité requerront un amplificateur puissant pour délivrer leur plein potentiel, à la différence d’enceintes, qui, ayant une sensibilité élevée, auront besoin d’un amplificateur de plus faible puissance pour produire le même niveau sonore.

Par exemple on choisira un amplificateur à transistor 2×80 Watts pour alimenter une paire d’enceinte de moins de 87dB de sensibilité et un amplificateur à tube 2×30 Watts pour alimenter une paire d’enceintes de plus de 93dB de sensibilité.

Attention cependant : les hauts parleurs à très fort rendement ne pardonnent pas le moindre déséquilibre en terme de matériel utilisé.

Pour toutes les enceintes ayant un rendement situé entre 87 dB et 93 dB, la plupart des amplificateurs actuellement sur le marché sauront délivrer la puissance adaptée.

Il existe plusieurs tailles, formes, fonctions et systèmes d’installation d’enceintes.

Les enceintes bibliothèques sont des enceintes assez compactes qu’il est facile de positionner dans votre pièce en raison de leur petite taille et de leur cohérence dans la restitution des basses fréquences. Evidemment, ces enceintes ne descendent pas aussi bas que des enceintes colonnes mais sont souvent (si elles sont bien conçues) très précises dans la restitution de l’image sonore.

Les enceintes colonnes représentent un excellent rapport encombrement/qualité acoustique en raison de leur surface réduite au sol. La restitution des graves est bien supérieure à celle des enceintes bibliothèque tout en gardant une précision optimale au niveau des hautes fréquences. Leur prix est généralement supérieur à celui des enceintes bibliothèque.

Les enceintes surround aussi appelées bipolaires ou dipolaires sont conçues pour reproduire les effets surround uniquement en utilisation domestique. En effet, une salle de cinéma grand public utilise en moyenne 10 à 20 hauts-parleurs latéraux. Les enceintes surround reproduisent la diffusion spatiale de plusieurs enceintes classiques, vous offrant une expérience comme au cinéma.

Les enceintes centrales représentent l’élément principal de votre installation home-cinéma. En effet, elle va véhiculer de 60 à 80% des informations des pistes Dolby et DTS. Pour conserver une cohérence de l’espace sonore, on choisira une enceinte centrale disposant des mêmes technologies de haut-parleurs que les enceintes frontales. L’enceinte centrale est pratiquement toujours placée à l’horizontale.

Les enceintes Dolby Atmos ont été conçues afin de reproduire les canaux verticaux développés pour le format Dolby Atmos. Leur achat implique de posséder un amplificateur home-cinéma compatible. Idéalement, elles sont placées au plafond mais il existe des solutions diffusant le son vers le plafond afin de le renvoyer vers le spectateur. Ces enceintes sont placées au sommet d’enceintes colonnes ou directement intégrées à une enceinte colonne. La plage de fréquence couverte étant similaire à celle des enceintes surround, leur gabarit reste assez compact.

Le caisson de basses reproduit les très basses fréquences, il est donc pratiquement indispensable à tout système home-cinéma. Le caisson de basses peut être utilisé seul à la différence des enceintes classiques qui, elles, fonctionnent par paire. Quand à la charge, il existe plusieurs techniques :
La charge close qui permet d’obtenir des transitoires dynamiques. L’impact est très présent.
La charge Bass-Reflex qui permet d’obtenir un rendement exceptionnel. Le grave est profond.
La charge par haut parleur passif qui propose une réponse étendue malgré une petite taille
Les enceintes encastrables proposent un son de qualité, une discrétion inégalable et un encombrement minimum. La partie visible de votre enceinte est la membrane du haut-parleur ou bien la grille qui le recouvre. Il existe deux types d’enceintes encastrables :
Les enceintes in-ceiling (au plafond), très efficaces en tant qu’enceintes Surround ou Dolby Atmos dans une installation home-cinéma.
Les enceintes in-wall (au mur) conviennent aussi bien à une utilisation hi-fi qu’à une intégration home-cinéma et peuvent même être placées derrière votre écran de projection transonore.

Le câblage.

Les différents câbles que vous allez utiliser dans votre installation méritent une attention particulière. En effet, un câble de mauvaise qualité peut dégrader de manière audible les performances de votre système audio. Pour obtenir la meilleure qualité de son possible, veillez à utiliser des câbles en adéquation avec votre installation. Il nous semble nécessaire d’investir au moins 10% du budget total de votre système dans le câblage.

Il est recommandé de tirer des câbles le plus court possible (dans la limite du raisonnable) en raison des parasites et autres perturbations électriques qui pourraient perturber le bon cheminement du signal.
Nous recommandons aussi de bien identifier les câbles (en les numérotant par exemple) afin de vous y retrouver lors de l’installation ou de l’adaptation de votre système.

Lors du choix de vos câbles, il est très important de choisir le diamètre qui correspondra à votre installation. On préfèrera une section plus fine pour la diffusion des hautes fréquences. En revanche, au delà de 10m de longueur, la résistance du câblage pourra poser un problème de perte de niveau avec un câble de section 2,5 mm2 par exemple. On s’orientera plutôt vers un câble de section 4 mm2.

Les câbles audio sont quasiment tous composés de cuivre OFC (Oxygen Free Copper) ou d’argent, des métaux de qualité supérieure. Il est donc fortement déconseillé d’utiliser du câblage électrique classique pour toute installation audio, notamment car des systèmes de filtrage installés dans les câbles électriques éliminent tout signal dépassant les 200 Hz.

Il est aussi déconseillé de faire passer vos câbles audio dans le même conduit que vos câbles de courant électrique car c’est le meilleur moyen de générer des parasites qui vont logiquement perturber le signal.

Il existe aujourd’hui des systèmes qui visent à réduire l’impact des perturbations électriques transmises par le courant électrique dans votre système audio, ces filtres secteurs peuvent être intégrés à une multiprise ou bien se positionnent entre la prise secteur et l’alimentation de vos appareils.

L’utilisation d’un câble secteur audiophile peut aussi grandement modifier les performances de votre système en améliorant la qualité du silence (moins de souffle), une spatialisation plus précise et une augmentation du niveau de détail.

En Hi-Fi, on peut sécuriser les extrémités des câbles grâce à des fiches banane ou fourche ce qui garantira une connexion optimale.

Quel est l’élément le plus important dans mon installation Hi-Fi ?

Ce qu’il faut retenir, c’est que tout élément de la chaîne sonore a son incidence sur la restitution du signal. Il faut donc que le système soit équilibré et que chaque élément de l’installation soit adapté aux autres.

Il n’y a par exemple aucun interêt à faire fonctionner un ensemble à 5 000€ avec des câbles à 2€ car la qualité du signal sera plafonnée par le câble de mauvaise qualité. A l’inverse (et dans ce sens cela parait logique) il est tout aussi inutile d’acheter des câbles audiophiles hauts de gamme si vous les utilisez avec des appareils de gamme inférieure.

Il est tout aussi important de composer avec sa pièce d’écoute afin de ne pas avoir de mauvaises surprises car acheter un ensemble à prix d’or n’en fait pas systématiquement le meilleur système pour votre espace.

En fonction de votre budget :

Le budget de votre installation se doit de respecter un équilibre entre tous les éléments du sytème. Comme expliqué plus haut, il ne sert à rien de consacrer la plupart de votre budget à un seul élément de votre installation. En effet, la qualité de votre son sera déterminée par l’élément le plus « faible » de votre système. Il sera donc beaucoup plus intéressant de choisir des appareils de qualité similaire afin d’obtenir le rendu final le moins dégradé possible.

Pour vous aider dans votre choix, voici les différentes sommes en pourcentage à allouer à chaque élément en fonction de votre budget.

On peut raisonnablement investir 40% de son budget dans des hauts parleur, 35% dans les étages d’amplification (que ce soit un ampli/receiver ou un combo ampli/préampli). Le lecteur (qu’il soit réseau ou bien matériel comme une platine vinyle) devrait représenter environ 15% de votre budget et enfin pour tout ce qui est câblage et accessoires, il faudra allouer environ 10% de votre investissement total.